Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Saint-Jacques-de-Compostelle, c’est tout un monde, un univers à part entière. Il y a autant d’itinéraires que de chemins de vie, m’a si joliment dit une personne rencontrée pendant cette parenthèse.

Nous avons choisi le « Camino del Norte » le plus beau des chemins. Les points de vue, ça se mérite, c’est le chemin avec le plus de dénivelé, même pas peur !

Pour ma part, marcher c’est pour découvrir de beaux endroits, c’est une motivation qui me fait avancer sans rechigner.

Ce n’était pas prévu que je parte faire cette aventure. On me l’a proposé 15 jours avant. Grâce à ce désistement, j’ai pu vivre une magnifique expérience.

Notre chemin commence à Saint-Jean-de-Luz et se terminera à Bilbao.

Jour 1 : Premier pas dans le monde des pèlerins

Saint-Jean-de-Luz à Irún : 22 km

Mon aventure commence la veille. Nous arrivons à Saint-Jean-de-Luz pour commencer le Camino del Norte, un des nombreux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Ce premier soir, nous dormons dans une auberge de pèlerins, l’endroit parfait pour se mettre dans le bain.

Dans les auberges de pèlerins, premier arrivé, premier servi. Il n’y a que 12 places dans celui-ci et par chance, les deux dernières seront pour nous. Le logement est simple, un esprit familial, un dortoir propre, le strict minimum, mais ça nous suffit amplement.

On découvre cette ambiance, cette belle énergie qui nous accompagnera tout au long du chemin. Nous rencontrons les premiers pèlerins. La plupart ont déjà commencé le chemin il y a quelques semaines, quelques jours. Pour certains, c’est la première fois et pour d’autres de belles années d’expériences.

Avec Coralie, nous sortons du lot par notre style et notre insouciance. Ce chemin se prépare souvent des mois avant. Je n’avais pas pris connaissance de la route, des règles, des kilomètres par jour et encore moins des dénivelés. Je me suis laissée totalement porter et c’était vraiment agréable.

Nous découvrons petit à petit le fonctionnement du mode pèlerin : on se couche tôt et on se lève tôt. Une fois le petit-déjeuner terminé, on se prépare chaussures, bâtons, sac à dos et c’est parti !

Pour ce premier jour, nous n’avons pas pu prendre le chemin qui longe la côte basque, pour cause de travaux. Nous sommes passées par des petits villages, par des champs et des routes. Pour ce premier jour, nous nous sommes trompées de direction plusieurs fois, mais je crois que ça fait partie du jeu et du manque d’expérience.

Je n’ai pas été séduite par les paysages de cette première étape. Nous passons la frontière et arrivons à Irún, en Espagne. Nous arrivons avant l’heure d’ouverture de notre deuxième auberge de pèlerins. Nous en profitons pour déjeuner des tapas sur la place principale de la ville.

Ce soir, nous sommes très fatiguées. Il fait froid, il pleut et l’auberge de pèlerins est plus sommaire que la précédente. Une ambiance industrielle qui change de la veille. Il y a beaucoup de monde. Nous avons la chance de retrouver nos compagnons de l’auberge précédente. Nous passons la soirée ensemble à parler de tout et de rien. On se couche tous très tôt.

Jour 2 : Le plus mignon des chemins

Irún à San-Sebastian : 28 km

Ce deuxième jour commence par un réveil en douceur : lumière allumée à 7h du matin et petite musique de chants religieux. Quand je parle de la lumière, c’est bien entendu une lumière très blanche et très puissante, afin de se réveiller dans les meilleures conditions. Je ne m’en suis toujours pas remise.

Le matin, les pèlerins ont une certaine vitalité qui me laisse sans voix. De vraies petites fourmis qui s’agitent partout, se dépêchent de petit-déjeuner et de partir. Nous devons quitter les lieux à 8h : pire que l’armée.

On souhaite « un buen camino » à tout le monde (c’est la tradition) ainsi qu’à nos acolytes que l’on retrouvera tout au long du chemin. Avant d’entamer la route, nous allons à la boulangerie nous acheter des sandwichs pour la journée. Nous ne sommes pas encore rodées sur notre organisation pour se nourrir.

Nous entamons la randonnée sous une fine pluie qui va vite s’arrêter. Les journées commencent toujours par un fort dénivelé, afin de se mettre en jambe.

Aujourd’hui, le chemin est si beau et vallonné. Nous longeons la côte atlantique avec de splendides vues sur l’océan et les villages qui les bordent. Nous avons marché en forêt et dans des champs de vigne, c’était si beau et agréable. Un point moins sympa, nous avons marché parfois en bord de route ou proche de nationale bruyante. Ça aussi, ça fait partie du chemin, tout n’est pas parfait et beau dans la vie. Vous verrez que le chemin fait énormément écho à la vie.

Nous arrivons dans le plus mignon des villages : Paisaje. Nous avons pris une petite barque pour aller sur l’autre rive et poursuivre notre route. On arrive en dominant la ville de San Sebastian. C’était splendide !

Ce soir, nous ne dormons pas dans une auberge de pèlerins. Nous avons décidé d’alterner. Il est important pour nous d’avoir un peu de confort et d’intimité.

La journée, nous avons un super rythme de marche, on parle beaucoup, on s’accorde des silences, on observe, on admire, on profite et on savoure. Le soir, nous relâchons la pression de la journée et nous sommes extrêmement fatiguées.

On se motive à se balader en ville et à manger des pintxos. Même si nous ne dormons pas avec les pèlerins, nous gardons le rythme (pas le choix, notre corps ne peut pas faire autrement).

On a eu si froid le soir en mangeant que l’on s’est acheté du chocolat et nous avons pris du thé dans notre lit, afin d’avoir un peu de réconfort. Dans ce genre de moment, ces petites attentions sont si importantes et ont une saveur bien particulière.

Jour 3 : une journée qui nous met à l’épreuve

San Sebastian à Zarautz : 23km

Après une nuit régénératrice, le programme de la journée sera très humide : une pluie torrentielle toute la matinée.

C’était une évidence de vivre ce genre de moment pas très agréable lors d’un trek de 6 jours. Une vie calme sans aucune tempête, ça n’existe pas. Il fallait bien que l’on rencontre le mauvais temps. Nous étions totalement mouillées dès les premières minutes, mais heureusement, nous étions bien équipées pour faire en sorte que ce moment soit moins désagréable que prévu. Nous avons continué de marcher, de parler, de rigoler comme si de rien n’était. Une certaine résilience nous a envahi.

Le paysage reste très beau et très vert (merci la pluie). Il y a énormément de champs de vigne et cela rend notre vue grandiose. Qui dit pluie, dit chemin boueux. Cela demande beaucoup plus de concentration.

J’aime tellement les chemins que nous traversons ces derniers jours : des forêts, des collines, des chemins de terre, des chemins de boue, des chemins pentus, des montées, des routes, des villages. Nous rencontrons des agriculteurs et beaucoup d’animaux : des ânes, des chevaux, des moutons, des brebis et des chèvres.

On arrive en dominant la ville de Zarautz notre point de chute pour ce soir. C’est une ville balnéaire connue des surfeurs. La ville est vide et il y a énormément de vent. Ce soir, nous avons un logement grand luxe, car nous avons une salle de bain privée et ça, c’est un énorme bonheur.

Après 3 jours de chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, nous sentons que nous avons pris le rythme. On se lève tôt et on se couche tôt. Le matin, on opte finalement pour prendre un petit-déjeuner dans un café/boulangerie. En effet, les petits-déjeuners des auberges de pèlerins ne sont pas assez consistants au vu de la journée qui nous attend. On prend notre petit-déjeuner et on commande également nos sandwichs pour la journée. C’est un rythme qui nous plaît, on se fait plaisir et on prend le temps. Naturellement, on prend le rythme de marcher tôt en matinée, car nous avons plus d’énergie que l’après-midi. Parfois, vers 11h30 si le village nous plaît, nous nous arrêtons sur une place pour prendre un café ou un chocolat chaud réconfortant.

Les journées sont rythmées de la même façon. Nous avons ce sentiment que nous vivons tellement de choses alors que nous ne faisons, simplement, que marcher. On voit divers paysages, parfois nous avons 4 saisons dans une journée. On se sent dans un monde à part. C’est la plus forte et intense déconnexion que j’ai pu vivre. Notre corps est rythmé par la cadence soutenue de la marche. On sent que le soir on relâche la pression, mais pas trop non plus, car le lendemain, nous repartons pour un tour.

Ce soir, c’était la meilleure soirée du séjour, nous ne sommes pas sorties de la chambre. Au programme : terminer nos sandwichs et regarder un film sur Netflix. Le bonheur absolu !

Jour 4 : un rythme rapidement adopté

Zarautz à Deba : 23 km

Depuis le troisième jour, nous n’avons plus de courbature en nous levant. La puissance du corps me laissera toujours sans voix.

On ne déroge pas à nos nouvelles habitudes : petit-déjeuner à l’espagnole. Et on commence toujours notre marche par du dénivelé, afin de s’échauffer.

Aujourd’hui, c’est une journée sans difficulté. Les paysages sont toujours aussi beaux. On se régale, on en prend plein les yeux. Il n’y a pas de pluie et nous savourons encore plus cela.

Comme tous les jours, on rencontre les mêmes personnes sur le chemin. Chacun à son rythme. On est toujours super content de se voir. « Être pèlerin » crée un lien très fort entre nous, je ne saurais l’expliquer. On rentre dans une communauté un peu à part.

On s’arrêtera prendre un chocolat chaud dans un petit village. On mangera nos sandwichs rapidement, car nous avons constaté que les reprises sont toujours plus difficiles. Nous ne ressentons pas le besoin de faire des pauses.

Ces derniers jours, les arrivées sont plus fatigantes. Les chemins sont très pentus et avec de nombreux petits cailloux, pour tester notre niveau de résistance et de concentration.

On arrive à Deba, bien fatiguées. Ce soir, nous dormons dans une auberge de pèlerins située dans une ancienne gare. Nous avons maintenant l’habitude et le fait d’avoir moins de confort ne nous dérange pas. On a de la chance, car on se retrouve dans la chambre avec nos amis des premiers jours.

Deba est une ville quelconque, mais elle a l’avantage d’être située en bord d’océan. On décide de terminer notre journée sur la plage. Ce moment, je ne sais pas pourquoi, car il ne s’est rien passé d’extraordinaire, mais il restera gravé dans mon voyage. On était tellement bien. C’était une journée incroyable entre forêt et air marin. Le bruit des vagues. On se sent si apaisées et ressourcées. C’est si puissant que j’ai vraiment du mal à le décrire.

Ce chemin fait écho à mon voyage de 7 mois en Amérique Latine : la résilience, sortir de sa zone de confort, la bienveillance, être dans sa bulle, la fatigue, la joie, le manque de confort, les petits bonheurs qui prennent tout son sens en voyage et que l’on prend pour acquis dans son quotidien.

Aujourd’hui, et plus que les autres, je me sens reconnaissante de vivre cette belle expérience puissante et enrichissante. Je suis contente d’avoir saisi cette opportunité.

Jour 5 : l’étape la plus difficile de ces 6 jours de trek

Deba à Markina : 24km

Aujourd’hui, nous attaquons l’étape la plus difficile du chemin et c’est malheureusement la pire nuit du séjour (tout est aligné, parfait !). Les gens ont laissé les fenêtres ouvertes et il y avait dans le lot beaucoup de ronfleurs.

On ne déroge pas à la règle du petit-déjeuner espagnol dans une boulangerie, comme nous aimons. C’est notre premier petit bonheur pour débuter nos journées intenses et aujourd’hui, nous en avons bien besoin.

Un bref échauffement en logeant un charmant cours d’eau et on passe le premier dénivelé du jour. L’étape comprend beaucoup de montées, mais c’est l’un des plus beaux chemins. On a longé beaucoup de ruisseaux. Le bruit de l’eau en marchant, c’est si agréable. Le Pays Basque est connu pour sa météo pluvieuse, ce qui rend les paysages extrêmement verts.

On domine une dernière fois la côte Basque pour ensuite s’enfoncer dans les terres. On continue de traverser des villages, des petites routes de campagne, des chemins de terre, des forêts que l’on appellera des forêts féeriques. Notre chemin est aussi animé par le bruit des oiseaux et des cours d’eau. N’est-il pas là le bonheur ?

La fin du chemin a été rude. Beaucoup de descentes très pentues et nous marchions sur des cailloux. Nous arrivons à Markina avant 15h et il y a déjà une grande file d’attente présente pour avoir des places dans l’auberge des pèlerins. On retrouve petit à petit nos copains du premier jour.

On terminera ce séjour par le logement le plus rustique : un genre de monastère austère. On se déchausse, on laisse nos sacs et nos bâtons à l’entrée et on va dans nos lits attribués. Zéro intimité, c’est militaire, froid, on dirait un internat de bonnes sœurs.

La routine du soir, c’est de vite prendre sa douche tant que c’est encore propre. Il faut savoir que souvent ces lieux peuvent accueillir plus de 70 personnes, mais ne proposent que 3 à 4 douches…

Ce soir, nous sommes si fatiguées, mais on ne souhaite pas rester dans ce lieu si froid. En face de l’auberge, nous avons repéré un petit café, comme on aime, avec terrasse. Le soleil est là. On est si bien. On se commande des petites douceurs en refaisant le monde.

On terminera la soirée avec nos copains espagnols. Ils sont présents depuis Saint-Jean-de-Luz. On aura bien rigolé et ça fait du bien.

Jour 6 : Savourer cette dernière étape

Markina à Gernika : 26km

L’objectif de ce dernier jour est de profiter de chaque instant encore plus que les autres jours. On retourne dans ce super café prendre un petit-déjeuner et prendre une tortilla pour le midi. On prend vraiment notre temps ce matin.

Sur la route, on retrouvera au fur et à mesure nos différents copains du séjour rencontrés au tout début et ceux tout au long du séjour. C’est donc sur le chemin que l’on dira au revoir à tous. Le cœur un peu lourd de ce que nous avons vécu ici. On ne les connaît pas, on ne sait rien de leur vie, mais cette expérience aura créé quelque chose de fort et d’intense.

Ce sentiment, cette sensation me fait énormément penser à mon long voyage et à mon expatriation : les relations sont souvent éphémères, mais très puissantes.

Notre route à nous s’arrête ici, pour certains, elle durera encore quelques jours, quelques semaines ou quelques mois. Ces derniers moments seront remplis de beaucoup de nostalgie. Cette parenthèse était si belle et douce.

Nous prenons un bus direction Bilbao. Nous y passerons le week-end.

Mon retour d’expérience

Je recommande à tout le monde de vivre cette expérience. C’est une bulle puissante de déconnexion, de bienveillance et de belles énergies. Chacun choisit son chemin : débuter où vous le souhaitez, choisir le nombre de jours, tout est possible !

La marche a de nombreux bienfaits physiques et psychiques.

Chacun voyage comme il le souhaite : en marchant rapidement, en étant dans la performance, en faisant de nombreuses pauses, chacun fait ce qu’il veut sans jugement aucun ou presque.

Ce chemin, c’est aussi accepter la difficulté et la vivre de la meilleure des manières, accompagné ou seul.

Je suis tellement heureuse d’avoir saisi cette opportunité. Sans rentrer dans les détails de ma vie, c’est exactement la déconnexion dont j’avais besoin. On ne fait pas ce chemin par hasard m’a-t-on dit.

Je crois au parfait timing et c’était le mien. Je l’ai également fait avec la meilleure des compañera de camino (Coralie, si tu passes par là).

Le retour a été plus difficile que ce que je pensais.

Je ne comprenais pas l’engouement pour ce chemin : pourquoi chaque année les gens continuaient leur itinéraire. En fait, ce chemin procure une certaine forme d’addiction au bien-être que ça procure et à l’envie de « revivre » ce petit moment puissant.

Agur (au revoir en basque)

Comment préparer son itinéraire ?

Je vous mets le lien qui nous aura aidés à mettre en place nos étapes en Espagne. Il n’y a qu’une chose à prendre en compte : le nombre de kilomètres à faire par jour.

Nous avons marché entre 22 et 28km par jour et c’est largement suffisant. Encore une fois, tout dépend de votre forme physique. Il n’y a pas de règle, mais je pense que 25km c’est le maximum surtout lorsque l’on part plusieurs semaines.

À vous de tester et trouver votre rythme de croisière.

Vous pouvez acheter des livres pour préparer votre chemin :

Le matériel à avoir : Trouver votre équilibre entre utilité et superflu 

L’importance du poids de votre sac à dos est à prendre en compte.

Lorsque nous avons fait notre crédencial avant de partir (le passeport du pèlerin, un indispensable) le monsieur nous a informées qu’il fallait éviter tout le superflu. Dans le mot « superflu », il faisait écho aux livres. Et moi, à la base, je voulais partir avec mon ordinateur pour travailler un peu, mon appareil photo pour faire de belles photos et mon fer à lisser les cheveux bref une ambiance pèlerin.

Ces mots m’ont tellement fait du bien que je n’ai rien pris de mes indispensables dont je ne me sépare jamais. Je pense que ça faisait des années que je n’avais pas passées autant de temps loin de mon ordinateur. Quelle belle déconnexion !

  • Un sac à dos : il doit être le plus léger possible. Maximum 7kg. C’est ce que j’avais et je n’ai jamais eu mal au dos. Vous avez la possibilité de laver vos affaires dans les logements.
  • Des bâtons de marche 
  • Une casquette, des lunettes de soleil, un bonnet, des gants en fonction de la saison
  • Un k-way
  • Une gourde
  • Une tenue de marche
  • Une tenue confortable pour le soir
  • Une polaire
  • Des chaussettes de marche
  • Des sous-vêtements
  • Des chaussures pour le soir
  • Un sac de soie (meilleur invention du monde)
  • Une serviette en microfibre
  • Une trousse de toilette avec juste le minimum
  • Une petite trousse à pharmacie : pansement pour ampoules, soin protection intense pour les pieds, un gel pour les douleurs musculaires, doliprane, arnica en gélule, crème solaire, épingle à nourrice
  • Un vêtement de nuit
  • Un morceau de savon pour la lessive
  • Des sacs plastiques pour protéger vos affaires
  • Un petit couteau
  • Une frontale ou lampe de poche
  • Des boules quies pour les nuits en dortoir

Où se loger ?

Avant de vous lister nos logements, j’aimerais aborder le point des auberges de pèlerin. Comme le nom l’indique, ce sont des espaces hébergeurs uniquement pour les pèlerins et tenus par des bénévoles.

Je pense qu’il faut au moins tenter l’expérience deux fois pendant votre chemin. La première pour prendre connaissance de ce monde un peu différent du nôtre et la deuxième pour savourer un peu plus.

Ces auberges font tellement partie de cette aventure. Pour moi, c’est un incontournable. Si on ne le vit pas, on passe à côté de quelque chose.

Ces logements de pèlerins se présentent comme d’anciens monastères ou anciennes gares. Il n’y a que des dortoirs. Il n’y a pas de réservation possible, alors premier arrivé, premier servi. Les prix défient toute concurrence. Parfois, c’est par donation.

Vous avez bien entendu d’autres option de logement.

  • Nuit à Saint Jean de Luz, Accueil des pèlerins Sainte Elizabeth (Hôtel de pèlerin) : 12 euros la nuit avec petit-déjeuner. Ce logement de pèlerin aura été le plus neuf, propre et cosy du séjour. 12 places.
  • Nuit à Irún, Albergue de Pregrinos Jakobi (Hôtel de pèlerin) : Prix par donation. Le lieu est si froid et sommaire. 60 places.
  • Nuit à San Sebastián, Casa Centro
  • Nuit à Zarautz, Txiki Pension
  • Nuit à Deba, Albergue Geltoki (Hôtel de pèlerin) : 8 euros. Pas de petit déjeuner. Le lieu se trouve dans une ancienne gare. Ce n’est pas le grand luxe, mais pour 8 euros nous n’avons pas à nous plaindre. 46 places.
  • Nuit à Markina, Airbnb – Erdiko-Kalea
  • Les 2 nuits à  Bilbao, Airbnb –  Hurtado de Amezaga Kalea

Où se restaurer ?

Les auberges de pèlerins proposent des petits-déjeuners, mais personnellement, je trouve que ce ne sont pas des repas adaptés aux longues journées que nous allions faire. Nous avons opté pour petit-déjeuner dans des cafés/boulangeries.

Pour les midis, nous achetions des sandwichs dans les boulangeries le matin.

On nous a dit qu’il y avait des menus de pèlerin, mais je n’en ai jamais vu en Espagne.

Dans les auberges de pèlerins, vous avez la possibilité de cuisiner. Parfois, les pèlerins de la veille laissent de la nourriture et vous pouvez l’utiliser pour votre repas du soir. J’en ai vu se faire des festins : pâtes bolo et verre de vin rouge !

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