Quelles sont les activités incontournables ?
Visiter la ville
- Prendre le téléphérique qui passe au-dessus des favelas de couleurs (quartier Alto et Sajama)
- Se balader dans les ruelles, visiter les marchés et y déjeuner
- Faites la cathédrale Saint-François
Parlons maintenant des marchés. De base, c’est vraiment quelque chose que j’adore et ici, je suis servie. Les dames se mettent par terre et étalent leurs produits. Tout donne envie, ces couleurs, ces fruits, c’est si beau. Comme au Pérou, vous pouvez faire vos « courses » depuis votre voiture ou le bus. Bon, le petit bémol, c’est que tout est servi dans des sacs en plastique, même votre repas, comme une soupe, par exemple. Mais je trouve l’idée géniale un petit creux en route et vous achetez des fruits et une empanadas. Alors, oui, parlons empanadas. Je suis si heureuse, car il y en a partout et j’adore ça. C’est un petit chausson de pâte feuilletée, parfois de pâte à pain, farci de viande, de poisson, de fromage ou d’autres ingrédients. Ce que j’aime bien à La Paz, c’est que les Boliviens en habits traditionnels côtoient (ou du moins en apparence) les Boliviens du rang supérieur. Ici, tout le monde donne à manger aux personnes les plus démunies alors que les gens n’ont, parfois, pas beaucoup plus. Ça fait réfléchir sur notre attitude en France.
- Le marché des sorcières : un incontournable à la Paz
Alors comment vous expliquer ce lieu… ce sont des boutiques très particulières. Au plafond de chacune des fœtus de Lama. Oui, vous avez bien lu fœtus. Les gens achètent ça et les brûlent les mercredis et les samedis. Vous avez aussi la possibilité d’acheter plein de grigris et d’offrandes. Vous y trouverez du Palosanto, un bois qui a des vertus de purification.
- Ascension du Huyana : je ne l’ai pas fait, mais pour les amoureux de haute montagne ça a l’air incroyable
- Mirador Killi Killi pour dominer la ville
S’aventurer sur la route de la mort
Charmant, n’est-ce pas ? Figurez-vous qu’elle porte bien son nom. C’est une ancienne route bolivienne reconvertie en piste cyclable reliant La Paz à Coroico, longue d’environ 80 kilomètres. Petit dénivelé de 3 600 mètres sur une route étroite, bordée de précipices. C’est la route la plus dangereuse au monde, et oui mesdames et messieurs ! On aime prendre des risques.
On est équipé comme jamais : une combinaison, un casque, des genouillères, des protections aux coudes. Quand j’ai vu ce que l’on devait porter, je me suis demandée ce que je faisais là. Le guide nous a fait faire une prière et on a bu un truc super fort (grosse ambiance). Et dire que je paie pour ça !
On commence dans le brouillard et la neige (à 4 000m), mais la première partie est très facile : une route goudronnée (grand luxe). Ensuite, on passe un petit test sur un chemin de cailloux et trous, j’ai dû m’y reprendre à deux fois avant de passer. Ça promet…. Le VTT en pire. Et enfin, la vraie route de la mort. En fait, c’est une petite route de cailloux petits/gros, de trous, un régal pour se détendre et admirer le paysage. Et cette route est forcément dangereuse, car sur un côté, c’est le ravin. Le paysage est magnifique, très Amazonie (normal, c’est la porte d’entrée). On en prend plein les yeux. Finalement, la descente se fait sans grande difficulté, mais avec beaucoup, beaucoup de concentration. Ça secoue tellement qu’à la fin, j’en ai mal à la tête. C’est vraiment le chemin de la mort. Je sors tellement de ma zone de confort, fatiguant, mais très excitant. C’est chouette de faire des choses dont je n’ai pas l’habitude. C’était vraiment génial et très, très beau. Je vous laisse admirer la vue. Pachama m’a protégé de la route de la mort, merci.
Ensuite, on va déjeuner vers 16h dans un hôtel avec piscine. Et retour à La Paz vers 21h30. Cette activité nous a coûté 230 bol + 50 bol l’entrée.
Mon ressenti sur la capitale bolivienne
J’ai bizarrement été séduite par cette immense ville. J’ai adoré les différents quartiers et tous ces marchés authentiques. Depuis quelques années, ils ont mis en place plusieurs téléphériques pour dégorger les routes et c’est vraiment à tester. Après soyons honnête je n’y resterais pas des semaines non plus.
Où se loger ?
Greenhouse Bolivia @booking : grande auberge, modeste et sympa, grande cuisine et salon, dans un quartier chic.