Bienvenue dans la région du Chiapas !
Le Chiapas, c’est un changement d’ambiance : retour de la végétation, des montagnes et de l’authenticité. Il paraît que c’est l’un des plus beaux états du Mexique. Ok, je suis prête à voir ça ! L’histoire (et qui est toujours d’actualité) est très chargée, je vous explique tout cela. Oui, je me suis fait quelques soirées de reportages sur le Chiapas. Il y a beaucoup de communautés qui vivent comme les Mayas, on les appelle les Zapatistes (si je ne me trompe pas). Ces personnes sont contre le gouvernement, mais sont totalement pacifistes. Elles ne souhaitent pas l’indépendance, mais elles souhaitent être autonomes. Ici, l’état ne gère plus rien. Ces communautés fonctionnent de la manière suivante : le peuple décide et le gouvernement obéit. Comme pour les Mayas, ils accordent une très grande importance à l’environnement et à la culture. Ils ne sont donc pas en accord avec un gouvernement qui souhaite se développer en travaillant avec des multinationales qui exploitent les terres au détriment des locaux et de l’environnement. Savez-vous qu’ici, beaucoup de voyageurs tombent malades en se lavant juste les dents avec l’eau du robinet… l’accès à l’eau est devenu privé (notamment à cause de l’enseigne Coca-Cola). Petit aparté, le Coca coûte moins cher que l’eau… Les Mexicains n’ont plus accès à l’eau et doivent trouver de nouvelles alternatives, c’est pour cela que l’eau n’est pas du tout potable. Ces communautés se sentent exploitées et persécutées par le gouvernement.
La communication entre ces communautés et le gouvernement est très compliquée depuis des années. Les villageois se disent défenseurs des terres alors que le gouvernement pense qu’ils retardent le développement du pays. Les Zapatistes souhaitent conserver leur manière de vivre.
Transport au Chiapas
Il y a donc des soucis avec la compagnie de bus ADO (faisant partie du gouvernement). Par exemple, pour faire Palenque – San Cristobal de Las Casas, cette compagnie, doit faire un détour et le trajet dure plus de 15h. Alors qu’avec les bus locaux nous ne mettons pas plus de 5 à 6h.
Il y a régulièrement des barrages de femmes. Je vous avoue que je n’ai pas très bien compris ce qu’elles voulaient, mais rien de très bon pour les touristes. En prenant la route en direction de San Cristobal de Las Casas, le chauffeur nous dit qu’il va prendre un autre chemin, car il y a finalement un barrage. Des policiers nous escortent un petit moment (c’est courant pour faire cette route). Forcément, nous ne sommes pas très rassurés. Le minibus n’est pas confortable et la route n’est pas agréable du tout (une belle route de montagne à l’Amérique Latine), mais tout se passe bien.
